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vendredi 29 janvier 2016

À propos des cas de mépris de la démocratie et de la loi - Jean Pelletier

Par ailleurs, dans le dernier entretien accordé par monsieur Pelletier au
chroniqueur de Soleil monsieur Gilbert Lavoie, rapporté dans le numéro du
14 janvier 2009, monsieur Pelletier fait des déclarations qui confirment
son rôle important et peu glorieux dans l’avant et l’après référendum de
1995.
Love-In de Montréal
Pour le financement du Love-In à Montréal dans les jours précédant le
référendum, il déclare que « Dans la guerre, on ne se demande pas si les
munitions sont payées, on les tire. » (Sic).
Loi référendaire du Québec
Quant au respect (mépris) de la Loi référendaire du Québec, monsieur
Pelletier ne s’est pas posé de questions. Il dit « Des ordres de marche,
puis salut ! Quand on est en guerre, on va-tu perdre le pays à cause d’une
virgule dans la loi ? » (Resic). Comme exemple de cynisme, on peut
difficilement trouver mieux.
Loi sur la clarté référendaire
Au sujet de la supposée Loi sur la clarté référendaire, monsieur Pelletier
déclare « L’idée de cette loi, c’est Jean Chrétien. Au cabinet peu de
personnes étaient enthousiastes, moi je l’ai toujours été. Par la suite,
monsieur Dion, qui avait des réserves sur l’idée de cette loi, 
est embarqué dans le dossier et, comme ministre des Affaires
gouvernementales, il est devenu le parrain du projet de loi après avoir
participé à sa rédaction. » (Re. Resic.)
Concernant Via Rail Canada, monsieur Pelletier y a été nommé président par
monsieur Chrétien et remercié par monsieur Paul Martin, autre ancien
premier ministre libéral du Canada, qu’il considère comme un salaud. Il
déclare à ce sujet « Je n’ai pour lui que du mépris. Pour moi, Paul Martin,
ça reste un salaud ». Son congédiement fit suite à des mots méchants à
l’égard d’une victime facile, madame Myriam Bédard, qui avait dénoncé des
irrégularités au sein de l’entreprise. Cette affaire n’a jamais été
élucidée sur le fond. Espérons que le gouvernement Harper poursuivra le
processus judiciaire pour pouvoir connaitre enfin la vérité si cela est
encore possible.
Conclusion
En conclusion, dans les magouilles politiques de l’avant et de l’après
référendum québécois de 1995, de même que dans le scandale des
commandites, les principales infractions sont de nature non pas économique
mais plutôt politique et les principaux coupables et à ce titre
responsables sont messieurs Jean Chrétien ex-premier ministre du Canada et
Jean Pelletier son ex-chef de cabinet. Le décès récent de ce dernier ne
change rien à l’affaire.
Marc-André Labrecque
L’Ancienne-Lorette

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